Richesses archéologiques et historiques de l'Algérie à l'Unesco

Selon le quotidien électronique "Tout sur l'Algérie", l’Algérie aurait le projet de proposer quatre nouveaux sites à inscrire sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agirait notamment des tombeaux royaux de Numidie (Medracen, Kbour-er-Roumia) et du parc saharien de l’Ahaggar.

Plusieurs soumissions de nouveaux sites, dont les monuments funéraires pré-islamiques (y compris les tombeaux royaux numides), avaient déjà été présentées à l'Unesco en 2002. Il y avait par exemple plusieurs sites oasiens, la ville médiévale de Nedroma et le massif montagneux des Trata dans lequel elle s'inscrit (ouest de l'Algérie) ou encore les sites, lieux et itinéraires augustiniens, parmi lesquels figuraient des voies romaines et les sites archéologiques d’Hippone (Annaba), Calama (Guelma), Thibilis (Announa), Thubursicu Numidarum (Khamissa), Madaure (M’daourouch), Thagaste (Souk Ahras), Castellum Tidditanorum (Tiddis), Thagura (Taoura), Milev (Mila), Sitifis (Sétif), Caesarea (Cherchel), Cartenae (Ténès), Theveste (Tébessa) et Tubunae (Tobna).

Ce ne sont pas les premiers sites que l'Algérie a fait classer à l'Unesco. Actuellement, sept monuments et sites sont repris dans le classement du patrimoine de l'humanité depuis 1980 : La Qalâa des Beni Hamad (1980), les sites archéologiques de Djemila (1982), Tipasa (1982) et Timgad (1982), la vallée du M’Zab (1982), le Tassali N’Ajjer (1982) et la Casbah d’Alger (1992).

Ce projet entre dans le cadre des actions entreprises par l'Algérie pour relancer le tourisme culturel dans ce pays, ainsi que la recherche archéologique et la restauration des monuments historiques. L'Algérie espère ainsi faire mieux connaitre son patrimoine aussi bien à sa population, afin qu'elle se réapproprie ces sites comme composantes de son histoire, qu'au public étranger.

Sources :

"L'Algérie veut proposer de nouveaux sites" dans "Tout sur l'Algérie, le quotidien électronique"

Liste du patrimoine mondial de l'Unesco